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inscription catégories all coup de gueule textes accueil me, myself and i archives mensuelles mars 2012 février 2012 liens méta connexion l’envol du cygne posté le vendredi 17 février 2012 parce qu’il est un peu difficile de me comprendre, parce que beaucoup de personnes sont proches de moi mais ne me connaissent pas très bien, je tenais à faire ce blog pour tenter de vous y faire voir plus clair dans ma personnalité, mais aussi pour vous faire partager mes passions, mes loisirs, mes créations. j’espère que ce nouveau blog vous plaira, à vous, qui le découvrez, et vous qui le suiviez déjà sur son ancienne version, il y a deux ans. merci à tous pour votre visite dans tous les cas. ~*~ en ce qui concerne le nom l’envol du cygne : récemment, on m’a dit « tu es un cygne. tu ne le sais juste pas encore ».. et je pense que c’est une des plus belles choses que je pouvais entendre. pour être plus explicite, la référence est le conte d’andersen, le vilain petit canard. ( jeanne siaud-facchin fait un comparaison un peu similaire dans un de ses livres, je suppose que cela vient d’elle, ce genre d’allusion. ) c’est la deuxième fois que l’on me compare au vilain petit canard . ( la première fois étant une amie de maternelle avec qui je communique encore via internet ) j’ai toujours été solitaire. je me suis toujours démarquée, d’une manière ou d’une autre. je suis devenue un vilain canard. pour mes camarades, pour certaines de mes maîtresses – quoi que je n’ai jamais dérangé personne en classe: je n’existais pas vraiment – pour beaucoup de membres de ma famille. parce que je ne faisais pas partie de « la norme ». comme le vilain petit canard, qui naît différent des autres. de la même manière que lui, j’ai erré quelques années à la recherche d’une identité, et encore comme lui, je me serai volontiers laissée mourir parfois. 12 ans, précisément. ignorer qui vous êtes peut être destructeur. 12ans pendant lesquels je suis allée à droite, puis à gauche, rejetant ou me faisant rejeter. je pensais que j’étais étrange. quelque chose comme on en avait encore jamais vu. je croyais que le monde tel qu’il était n’était pas mon monde. que j’avais atterri là par erreur, sans trop bien savoir pourquoi. dans un sens, je ne m’étais pas trompée… c’est alors que j’ai rencontré un cygne. c’est une personne formidable, très intelligente, que j’admire énormément. ce fut la première à énoncer la possibilité que je ne sois pas, en réalité, un canard, mais un cygne, comme elle. quelque part, elle m’a fait voir mon reflet dans l’eau, et pour cela, je lui en suit extrêmement reconnaissante. elle a su déchiffrer les cygnes… euh, les signes. j’en ai appris sur moi-même bien plus que je ne l’aurai cru. pour la première fois, je me sentie vraiment comprise. et ça, c’était quelque chose d’énorme ! il m’est impossible de l’expliquer avec des mots ! ça a été en quelque sorte une libération. les peurs que j’avais, que je m’étais créées se sont un peu atténuées. j’ai moins peur des travaux oraux a l’école. moins peur d’aller vers les autres. parce que je sais que je ne suis pas étrange. pas tant que ça, du moins. on m’a souvent appelée « la bizarre » même pour plaisanter. j’ai pu prendre ce genre de surnom à la rigolade. mais même si je sais que je suis un cygne, je reste isolée parmi les canards – et quels canards ! – et parfois, c’est difficile a vivre. alors je passe le plus de temps possible avec d’autres cygnes ( je n’en connais pas beaucoup malheureusement ) et j’arrive à tenir. je tiens parce que j’écris, parce que je lis, que je m’évade. mais l’école est toujours une épreuve terrible. quand je me retrouve seule, dans la cour, je me sens plus isolée que jamais. psychologiquement, il y a des hauts et des bas, et c’est un jour ou mon moral frôlait le sol que je suis allée voir la personne qui m’a fait découvrir mon reflet. j’ai déjà dit que c’est une personne formidable. je le re-dis. elle m’a alors dirigée vers une autre personne qui pourrait m’aider ( non, je ne suis pas du tout entrain de dire de façon détournée que je consulte une psy;) )… j’ai immédiatement apprécié cette autre personne. a un moment, elle m’a dit qu’elle aussi, était un cygne, mais je le savais déjà. je m’en doutais. c’est elle, qui a parlé du vilain petit canard. c’est elle qui m’a dit que j’étais un cygne, et que je n’en avais pas encore conscience. je pense que sur ce point – et uniquement sur celui-là – elle s’est trompée : je sais déjà que je suis un cygne. j’ai juste besoin d’aide pour apprendre a voler… envolducygne @ 23 h 33 min enregistré dans accueil un commentaire -- psychothérapie posté le vendredi 16 mars 2012 ma psychothérapie. en ce moment, on me demande souvent » alors, comment ça ce passe ta psychothérapie ? » » ça en est où ? » » tu sens une différence ? et je ne sais jamais quoi répondre à cela. comment ça ce passe ? et bien ça ce passe, c’est tout. où ça en est ? bonne question, je suis un peu sans repères en ce moment. ils sont flous. j’espère que cette thérapie pourra les rendre plus visibles. si je sens une différence ? sensiblement, oui. bien que je reste très pessimiste sur certains points, je sens bien la différence. le seul problème, c’est que je la sens surtout quand je sors du burreau de ma psy… après, une semaine plus tard, c’est de nouveau bien moins drôle. je ne savais pas que ce genre de psy existait. je les croyais tous pareils. je n’avais plus confiance. je n’ai toujours pas confiance. sauf en cette psychothérapeute – et en la personne qui me l’a conseillée aussi. ça joue beaucoup, je crois. j’ai vu, dans ma vie, quelques psy/chiatres/cologues/chologues scolaires ( les psys scolaires… >< ). et aucun n’a réellement compris. je savais qu’il aurait fallu que j’en rencontre un qui soit un peu » comme moi » ou qui ai une » façon d’être au monde » différente de la » norme « . c’est en partie pour cette raison que j’ai accepté de la voir, lorsqu’on m’a donné son numéro. je ne regrette pas. j’y mets vraiment de la bonne volonté comparé aux autres fois. je ne mens plus, comme je le faisais avec les autres pour avoir la paix, je tente – même si dieu sait que ça me coûte – de montrer du mieux que je peux la vraie personne que je suis. lorsque je m’y rends, j’ai vraiment peur. j’ai tout le temps peur, de toute façon. mais avec elle, c’est pire ! je ne sais pas pourquoi, mais elle décupl mes angoissese, et pourtant je suis vraiment contente d’y aller. quand je pense à ma façon de faire avant d’entrer dans son burreau, j’ai vraiment honte, et pourtant à chaque fois, je refais la même chose: j’ouvre le plus doucement possible la porte, entre dans la salle d’attente à taton, et attends debout. c’est inconcevable de m’asseoir. je ne bouge pas, j’observe juste ce qu’il y a autour. ensuite, quand elle arrive, j’évite de la regarder, marche derière elle, sauf si elle me dit de passer devant, je ne parle pas, je fais le moins de bruit possible en marchant, j’attends qu’elle fasse un geste pour être certaine que moi aussi, je peux le faire, et je prends difficilement – très difficilement – place dans le fauteuil… et puis j’attends. elle commence à parler et puis ensuite, ça vient tout seul, je parle aussi. je suis toujours aussi raide sur le fauteuil, j’ai toujours mon regard fuyant – je suis une anguille, il parait – et j’ai du mal à prononcer certains mots, mais ça va, c’est mieux. je tiens quand même à dire, que j’ai fais un geste minuscule, mais qui m’a énormement – coûté et – apporté. c’est quelque chose qui paraitrait certainement aux autres d’une » banalité » ecoeurante. mais pour moi, c’était terrible. je suis assez fière – même s’il n’y a pas de quoi l’être en fait. j’ai donné à ma psy des textes que j’avais écris. pas ceux que je fais lire à tout le monde. pas ceux qui m’agacent un peu, mais qui servent de leurre. de leurre pour dire » voilà, vous voyez, c’est ça que j’écris. non. les vrais textes. ce que personne n’avais jamais lu. ah c’est sûr, ça a été difficile. j’en ai pleuré pendant 4